« Un soir de l’hiver 1979, quelque part dans Paris, j’ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors « terrible ». Vingt-cinq ans plus tard elle m’inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d’elle qu’une photo de paparazzi. Bien plus tard encore, c’est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m’étais égaré. C’est elle, la petite fée surgie de l’arrière monde qui m’a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l’élan d’aimer. Par extraordinaire elle s’appelle Eva, ce livre est son éloge. » SL Lorsque le narrateur rencontre Eva, il voit en elle à la fois une sirène, un monstre chéri, une âme-soeur, une licorne coiffée pour la parade, une lycéenne sensuelle, une Justine de Sade et un enfant d’autrefois. Si elle est tant de femmes à la fois, ne serait-ce pas parce que son enfance, justement, s’est arrêtée sous l’oeil de sa mère, la photographe Irina Ionesco qui la photographia nue vers six ou sept ans ? Chacun n’y croyait plus guère. Mais une étrange destinée les réunit, au mitan de leur vie. Et ensemble, ils vont connaître l’amour fou. Un roman qui évoque Nadja d’André Breton, les contes de Lewis Carroll ou les récits nervaliens.